Trois ans après une révolution gâchée, le sud de la Tunisie est toujours aussi pauvre. Les touristes sont partis et avec eux les quelques espoirs de rentrées financières pour des tunisiens loin de tout.
Guides sans touristes, contrebandiers d'essence, jeunes désœuvrés, ouvriers en colère. Le sud tunisien est le réceptacle des peines d'un pays à l'arrêt. Les hôtels sont vides, les voitures abandonnées. Les portes ne donnent plus sur rien. Les raisons de la colère sont toujours présentes comme des braises qui ne demanderaient qu'à être attisées.